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Annuaire des projets

Annuaire des projets

Depuis la création des pôles de compétitivité en 2005, VEGEPOLYS VALLEY a labellisé de très nombreux projets. Le pôle en accompagne en moyenne 50 à 70 par an, ce qui représente près de 1000 projets pour un investissement potentiel de 3 milliards d’€. Près de la moitié d’entre eux ont d’ores et déjà obtenu un financement, soit près d’1 M°€ de projets réalisés. Retrouvez ci-dessous une sélection de projets représentatifs des axes d’innovation du pôle et des financements possibles.

 

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TRAMEVERTE

Evaluation des trames vertes urbaines et élaboration de référentiels : une infrastructure entre esthétique et écologie pour une nouvelle urbanité
#Trame verte #Trame bleue #Biodoversité urbaine
Durée
Durée du projet : 2009-2013
Coût
Coût du projet : 3 600K€
Porteur
Porteur du projet : MHNH
Recherche
Partenaire(s) de la recherche :

ACO INH

adherents
Partenaire(s) privés :

MHNH

Etat
Etat du projet : Achevé
Contexte

En 2009, la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement (2007) introduit officiellement le terme "trame verte et bleue" dans la législation française. Cet "outil d'aménagement du territoire", par la constitution d'un réseau écologique à l'échelle régionale qui doit être décliné ensuite à l'échelle infrarégionale, intercommunale et communale, vise à enrayer la perte de biodiversité. De nombreuses collectivités sont ainsi confrontées à l'intégration, dans leurs politiques locales d'une réflexion concernant la préservation, voire la réhabilitation des trames vertes au sein de leurs territoires. Cette démarche n'est pas sans leur poser de nombreuses difficultés tant dans la méthodologie à adopter que dans l'appropriation des enjeux que porte la notion de trame verte. Le référentiel d'intérêt et de mise en œuvre de trames vertes et bleues en milieu urbain destiné aux collectivités, réalisé dans le cadre de l'ANR Trame verte urbaine et plan Nature en ville co-porté par le DEB et le DHUP, cherche à apporter les clés d'appréhension de la mise en œuvre d'une politique de trames vertes à l'échelle locale. Cette étude vise à analyser l'originalité des modalités de gouvernance qu'impose la mise en place d'une politique de trames vertes et bleues en milieu urbain.

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Objectifs

L'objectif de ce travail consiste à analyser l'originalité des modalités de gouvernance d'une politique de trame verte et bleue dans la pratique urbaine actuelle, à travers l'évaluation de la mise en place du référentiel sur les trames vertes et bleues en milieu urbain. Elaboré dans le cadre du plan nature en ville et de l'ANR trame verte urbaine, ce dernier offre aux gestionnaires des savoirs et outils afin qu'ils inscrivent durablement la biodiversité dans leurs projets d'aménagement.

Résultats obtenus

Les richesses et abondances des espèces diminuent avec le taux d’urbanisation. Les espèces deviennent essentiellement des généralistes en centre-ville. On observe, cependant, parfois en suburbain, avec la présence des jardins et de parcs à gestion écologique, une biodiversité plus forte liée à la présence encore d’espèces spécialistes et forestières typiques des espaces plus naturels et les espèces généralistes du milieu urbain. Il y a cependant homogénéisation des communautés animales et végétales (les mêmes espèces dans toutes les villes). Nous démontrons l’efficacité des corridors écologiques aussi en matrice urbaine tant pour des micros mammifères, des arthropodes que pour des plantes. Les pieds d’arbres jouent également ce rôle pour certains végétaux. Les services écosystémiques relevant des interactions atmosphère/végétation ont été étudiés pour spécifier les espèces végétales intéressantes en ville. Une modélisation, en cours, du rôle des canopées en ville sur le climat et sur la pollution atmosphérique s’appuie sur les typologies des arbres de plantation. Pour les chercheurs en sciences sociales et humaines, on observe un profond décalage entre la connaissance de la biodiversité (pratiquement inexistante) et sa perception qui participe très largement de l’attrait ressenti pour les espaces verts. On observe également une difficulté à prendre en considération les continuités écologiques comme telles. L’attrait des trames aujourd’hui se situe essentiellement sur le plan des pratiques : passage, pique-nique, observation, contemplation, etc.

Les richesses et abondances des espèces diminuent avec le taux d’urbanisation. Les espèces deviennent essentiellement des généralistes en centre-ville. On observe, cependant, parfois en suburbain, avec la présence des jardins et de parcs à gestion écologique, une biodiversité plus forte liée à la présence encore d’espèces spécialistes et forestières typiques des espaces plus naturels et les espèces généralistes du milieu urbain. Il y a cependant homogénéisation des communautés animales et végétales (les mêmes espèces dans toutes les villes). Nous démontrons l’efficacité des corridors écologiques aussi en matrice urbaine tant pour des micros mammifères, des arthropodes que pour des plantes. Les pieds d’arbres jouent également ce rôle pour certains végétaux. Les services écosystémiques relevant des interactions atmosphère/végétation ont été étudiés pour spécifier les espèces végétales intéressantes en ville. Une modélisation, en cours, du rôle des canopées en ville sur le climat et sur la pollution atmosphérique s’appuie sur les typologies des arbres de plantation. Pour les chercheurs en sciences sociales et humaines, on observe un profond décalage entre la connaissance de la biodiversité (pratiquement inexistante) et sa perception qui participe très largement de l’attrait ressenti pour les espaces verts. On observe également une difficulté à prendre en considération les continuités écologiques comme telles. L’attrait des trames aujourd’hui se situe essentiellement sur le plan des pratiques : passage, pique-nique, observation, contemplation, etc.

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