Depuis la création des pôles de compétitivité en 2005, VEGEPOLYS VALLEY a labellisé de très nombreux projets. Le pôle en accompagne en moyenne 50 à 70 par an, ce qui représente près de 1000 projets pour un investissement potentiel de 3 milliards d’€. Près de la moitié d’entre eux ont d’ores et déjà obtenu un financement, soit près d’1 M°€ de projets réalisés. Retrouvez ci-dessous une sélection de projets représentatifs des axes d’innovation du pôle et des financements possibles.
INRAE –UMR 5004 Institut des Sciences des Plantes de Montpellier (IPSiM);UMR 1253 SCIENCE ET TECHNOLOGIE DU LAIT ET DE L'ŒUF (STLO);UMR 1345 INSTITUT DE RECHERCHE EN HORTICULTURE ET SEMENCES (IRHS);UMR 1347 AGROÉCOLOGIE;UMR 1268 BIOPOLYMÈRES INTERACTIONS ASSEMBLAGES (BIA) ;ESA : USC 1422 Groupe de recherche en agroalimentaire sur les produits et les procédés (GRAPPE)
CÉRIENCE - KEDELAI
Le lupin produit une graine riche en protéines végétales, en fibres, en acides aminés essentiels, microéléments et Oméga 3, ce qui en fait un aliment précieux pour une alimentation saine et équilibrée.
Parmi les légumineuses, le lupin est proche du soja en termes de teneur en protéines, mais il est plus riche en fibres et ses avantages agronomiques et environnementaux le distingue réellement cette culture du soja. En effet, le lupin comme toutes les légumineuses, est capable de fixer l’azote de l’air et l’apporter au sol. Mais il peut aussi améliorer la disponibilité du sol en phosphore grâce aux particularités de son système racinaire. C’est aussi une espèce mellifère intéressante pour les pollinisateurs. Malgré ces qualités remarquables, le lupin reste aujourd’hui largement méconnu du grand public en tant qu'aliment, et de ce fait, sa production peine à se développer. Sa consommation, significative par le passé, a progressivement diminué au cours de ces dernières décennies en raison de l’utilisation massive des engrais azotés et d’une faible offre de variétés adaptées aux évolutions des pratiques agricoles et du climat.
Afin de réhabiliter cette plante trop méconnue et délaissée, le projet PULSAR est porté par un consortium pluridisciplinaire de quatre partenaires (ESA, INRAE, Cérience and Kedelaï). L’objectif du projet PULSAR est d’explorer le potentiel génétique du lupin et de proposer de nouvelles façons de l’insérer dans les systèmes de culture et dans notre alimentation pour relever le défi des transitions climatiques, alimentaires et environnementales.
PULSAR est le premier projet de cette envergure dédié au lupin ; il constitue ainsi un levier majeur pour développer la culture et l'industrie du lupin en France.