
Depuis la création des pôles de compétitivité en 2005, VEGEPOLYS VALLEY a labellisé de très nombreux projets. Le pôle en accompagne en moyenne 50 à 70 par an, ce qui représente près de 1000 projets pour un investissement potentiel de 3 milliards d’€. Près de la moitié d’entre eux ont d’ores et déjà obtenu un financement, soit près d’1 M°€ de projets réalisés. Retrouvez ci-dessous une sélection de projets représentatifs des axes d’innovation du pôle et des financements possibles.

UMR 5546 - LABORATOIRE DE RECHERCHE EN SCIENCES VÉGÉTALES (LRSV) - UMR 1404 - MATHÉMATIQUES ET INFORMATIQUE APPLIQUÉES DU GÉNOME À L'ENVIRONNEMENT - GET-PLAGE (PLATEFORME GÉNOMIQUE)
UNIVERSITE DE NEBRASKA LINCOLN - AGRONUTRITION
Les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) renforcent la nutrition des plantes et constituent un levier agroécologique pour réduire l’apport d’engrais de synthèse. Cependant, leur déploiement à grande échelle pour maintenir les rendements agricoles reste à optimiser. Un des leviers d’action repose sur la compréhension des mécanismes d’interaction des hyphes de CMA avec leur microbiote associé, l’hyphosphère. En effet, les CMA ont des capacités limitées vis-à-vis de l’utilisation de l’azote et de la mobilisation du phosphore, ce que les bactéries du sol peuvent faire. Il s’agit donc ici de définir les déterminants qui régissent l’association des bactéries au mycélium de CMA afin d’améliorer l’acquisition d’azote et de phosphate par les CMA et in fine par la plante. Le projet utilise comme modèles le maïs et un CMA dont les spores sont commercialisées par le partenaire privé du projet.
Le projet HyphAMaize étudie les synergies signalétiques et métaboliques entre les CMA et les bactéries associées à leur mycélium afin d’optimiser la nutrition azotée du maïs. L’analyse du microbiote du CMA en interaction avec le maïs, le crible fonctionnel de bactéries isolées du sol avoisinant le mycélium, ainsi que la constitution de communautés synthétiques de CMA et de bactéries, qui seront testées en conditions contrôlées et au champ, permettront de comprendre les bases moléculaires de ces interactions. Le projet s’appuiera notamment sur l’utilisation de modèles métaboliques issus de l’IA intégrant les métabolismes de la plante, des CMA et des bactéries pour affiner le choix des souches à inclure dans les communautés synthétiques. A moyen terme, les résultats générés au cours du projet permettront de développer de nouvelles générations d’inoculants agricoles.
Le projet permettra de comprendre quels sont les flux de nutriments entre le CMA et ses partenaires végétaux et bactériens, et de constituer des communautés synthétiques (CMA + bactéries) qui pourraient devenir des inoculants agricoles.